L’examen des mécanismes juridiques et des moyens susceptibles d’élargir les domaines de coopération entre les ministères des Affaires culturelles et de l’Environnement, ainsi que des différents problèmes environnementaux aux alentours de plusieurs monuments historiques et sites archéologiques dans plusieurs gouvernorats ont été au centre d’une séance de travail tenue hier et présidée par Hayet Guettat Guermazi, ministre des Affaires culturelles et Leila Chikhaoui Mahdaoui, ministre de l’Environnement.
Parmi les projets culturels et environnementaux évoqués lors de cette séance, on note la réutilisation des bassins aghlabides de Kairouan dans le cadre du programme de la Stratégie nationale de développement durable, l’intégration de divers monuments archéologiques et sites patrimoniaux inscrits au patrimoine mondial dans l’écotourisme, comme la médina de Tunis et l’île de Djerba. Ainsi que l’aménagement des circuits touristiques et culturels et l’organisation d’un programme d’activités au sein des institutions relevant du ministère des Affaires culturelles, dans le but de sensibiliser les enfants et les jeunes à la culture écologique.
A cette occasion, la ministre des Affaires culturelles a souligné que l’organisation de cette séance conjointe s’inscrit dans le cadre de la volonté des deux ministères de concrétiser l’action gouvernementale horizontale entre tous les ministères dans le but de préserver les éléments du patrimoine national matériel et immatériel. De manière à faire de la Tunisie un pôle écologique, culturel et touristique rayonnant parmi les nations.
Une équipe de travail mixte réunissant le ministère des Affaires culturelles et celui de l’Environnement
Au terme de la séance, il a été convenu de préparer un programme de travail conjoint qui prévoit la formation d’une équipe de travail mixte réunissant le ministère des Affaires culturelles, le ministère de l’Environnement et divers ministères, structures et institutions concernés. Et ce, afin de préparer une liste de mesures urgentes en matière d’interventions sur un certain nombre de monuments historiques et sites archéologiques. Il permettra également de trouver les mécanismes de financement nécessaires à la mise en œuvre d’un ensemble de projets communs, notamment liés à l’île de Djerba, et aux médinas de Tunis, Hammamet et Zaghouan.
Enfin, l’accent a été aussi mis sur la nécessité d’impliquer toutes les institutions culturelles telles que l’Agence de mise en valeur du patrimoine et de la promotion culturelle (AMVPPC), le Centre international de Tunis pour l’économie culturelle numérique (TICDE); ainsi que les directions locales et régionales et les municipalités, dans la mise en œuvre de ce programme.
Avec TAP