Le Fonds monétaire international (FMI) annonce avoir accepté d’accorder à la Mauritanie un prêt de 258,21 millions de dollars. Et ce, dans le cadre d’un programme de réformes économiques avec le gouvernement du pays.
L’institution de Bretton Woods déclare dans un communiqué que le prêt serait décaissé par tranches, « d’une manière compatible avec la mise en œuvre rapide des réformes incluses dans un accord avec le gouvernement ». Une première tranche sera déboursée immédiatement et qui s’élève à 21,52 millions de dollars.
Ce prêt vise à « soutenir les efforts de la Mauritanie pour renforcer sa résilience face aux chocs climatiques, à améliorer ses capacités à protéger les groupes les plus vulnérables face aux chocs climatiques et à accélérer la transition vers l’utilisation de sources d’énergie plus propres ».
Le Fonds s’attend à ce que la croissance économique en Mauritanie ralentisse à 4,8 % en 2023, contre 6,4 % en 2022.
Alors que l’inflation devrait poursuivre sa tendance à la baisse et atteindre 4,5 % fin 2023, contre 11 % en 2022; les perspectives économiques restent pleines d’incertitudes.
Le FMI indique que les réserves internationales restaient à un niveau approprié et que la performance des finances publiques restait conforme à l’objectif de réduction de la dette extérieure fixé par les autorités à moyen terme, sans fournir de chiffres.
Il a noté également que la Banque centrale de Mauritanie a pris une mesure appropriée en resserrant la politique monétaire pour stabiliser le taux d’inflation. En vue de la mise en place d’une nouvelle plateforme de change interbancaire au cours de ce mois de décembre. Laquelle permettra à la Mauritanie de passer progressivement à un système de taux de change plus flexible.
Environ 31 % des quatre millions d’habitants de la Mauritanie vivent en dessous du seuil de pauvreté, selon les données officielles.
Enfin, notons que la Banque mondiale classe la Mauritanie parmi les « pays les moins avancés ». Ainsi, elle occupe le 160ème rang sur 189 pays, selon le classement général basé sur l’Indice de développement humain (IDH).