Les Tunisiens connaissent-ils leurs droits de citoyenneté aux élections locales ? Certains disent oui, alors qu’un bon nombre répond par un non.
Selon Chiraz, une citoyenne âgée de 46 ans, les causes sont multiples. D’abord, le citoyen ignore ce que sait. Elle précise à cet égard : “La première remarque ceci nous conduit à un déséquilibre de la délocalisation. Autrement dit, certaines communes bénéficieront plus des avantages contrairement à d’autres. Selon moi, cela pourrait avoir des conséquences sur le processus démocratique. Cela souligne la possibilité de perturber l’égalité des chances dans les communes ».
Tout en s’interrogeant sur l’impact de ces élections sur le citoyen, elle ajoute : « Cela marque également un retour d’un populisme. Le paysage actuel reflète en partie une immaturité pour la simple raison que les citoyens ne savent pas encore son impact sur leur vie quotidienne ou non. Et le bon sens, nous dit qu’on va connaître probablement les mêmes résultats des élections précédentes. »
Par ailleurs, un autre volet sur la participation des élections, une citoyenne, Intissar, âgée de 39 ans, a l’intention de voter, tout comme elle va demander le feedback des candidats issus de sa région au Cap Bon.
Madame Wassila, éducatrice de la petite enfance, a affirmé : « Les élections ne m’intéressent plus et depuis 2019 je n’ai plus l’intention de voter. Malheureusement la situation en Tunisie, particulièrement économique, est de plus en plus désastreuse. Mais le seul aspect positif de cette situation, c’est qu’elle sert de leçon pour l’avenir. Espérons que les choses changent le plus tôt possible parce que nous sommes sur les rotules depuis 2011″.
Il y a beaucoup de citoyens qui se le demandent le jour J des élections locales vont-ils améliorer la vie des citoyens ? Seul le temps nous le dira.