Le président algérien, Abdelmajid Tebboune, a signé, dimanche 24 décembre 2025, la loi de finances 2024, en présence de hauts responsables du gouvernement.
L’Algérie a adopté le budget le plus important de son histoire, s’élevant à 113 milliards de dollars de dépenses publiques, avec un déficit attendu de 45 milliards de dollars.
Ce budget s’est caractérisé par une augmentation des dépenses d’investissement, une réduction des impôts sur les entreprises émergentes, une augmentation des salaires et un soutien continu aux citoyens.
D’autre part, les recettes budgétaires de l’année prochaine (2024) atteindront 67,7 milliards de dollars. Et entre 2025 et 2026, elles devraient atteindre une augmentation moyenne d’environ 4,2 %, soit 70,9 milliards de dollars et 73,5 milliards de dollars, respectivement.
26 milliards de dollars de revenus pétroliers en 2024
Quant aux revenus pétroliers, ils diminueront de 8,9% en 2024 par rapport à 2023, pour atteindre 26 milliards de dollars en 2024. Puis ils seront de 26,2 milliards de dollars en 2025 et 26,5 milliards de dollars en 2026.
Le texte du budget prévoit également des dépenses générales pour 2024, 2025 et 2026 à 113,6 milliards de dollars, 118,3 milliards de dollars et 116,8 milliards de dollars, respectivement.
Bonne performance de ces secteurs
La loi de finances pour 2024, signée par M. Tebboune, estime la croissance économique à 4,2 % l’année prochaine, tirée par la bonne performance de tous les secteurs, entre autres les services, l’agriculture, le bâtiment, l’irrigation, les travaux publics et l’industrie.
La croissance économique devrait atteindre 3,9 % en 2025 et 4 % en 2026, selon la loi de finances qui fixe les attentes à moyen terme (2024-2026) tirée par la performance de tous les secteurs. Tandis que le secteur des hydrocarbures devrait se redresser grâce aux exportations de gaz naturel (0,7 %) et de gaz naturel, de gaz naturel liquéfié (1,4 %) et de gaz de pétrole liquéfié (1,1 %).
La loi a été préparée sur la base d’un prix de référence pour le baril de pétrole de 60 dollars pour la période 2024-2026 et de 70 dollars comme prix de marché estimé pour le baril de pétrole brut.
Les prévisions budgétaires de croissance de l’économie algérienne pour l’année prochaine sont conformes aux estimations du Fonds monétaire international (FMI). Puisque celui-ci estime également que l’économie algérienne connaîtra une croissance de 4,2 % en 2024, soutenue par la forte activité du secteur pétrolier et gazier, l’industrie, la construction et les services.