Le président de la République, Kaïs Saïed, a eu une rencontre avec le ministre des Affaires étrangères, de la migration et des Tunisiens à l’étranger, Nabil Ammar, le mercredi 3 janvier 2024, en fin d’après-midi.
Kaïs Saïed y a souligné que la guerre d’anéantissement actuelle, observée à l’échelle mondiale, ne cible pas seulement une faction ou un mouvement, mais vise l’existence même d’un peuple.
Il a en outre rappelé que l’entité sioniste ne pourra réaliser aucune avancée sur le terrain en ayant recours aux assassinats. Et ce, après avoir échoué à faire face à la résistance sur le terrain, une pratique qui perdure depuis longtemps. Les preuves à cet égard sont abondantes et bien connues, a-t-il relevé, comme l’assassinat du médiateur de l’ONU, le Comte Bernadotte en 1948 à l’hôtel King David à Jérusalem, en raison de son rôle dans le conflit entre les Palestiniens et le mouvement sioniste.
En outre, il a évoqué les assassinats en dehors de la Palestine, mentionnant des exemples tels que : l’assassinat des dirigeants Kamal Adwan, Kamal Nasser et Abu Youssef al-Najjar en 1973; l’assassinat d’Abu Hassan Salama en 1979, au Liban; et l’assassinat de Khalil al-Wazir Abu Jihad en Tunisie en 1988.