Le président de la République, Kaïs Saïed, a affirmé que l’Etat maintiendra son rôle social. Tout en soulignant que ce sont les pauvres et les démunis qui ont été à l’origine de la révolution en Tunisie, s’élevant contre l’injustice et la tyrannie. Il s’exprimait ainsi lors de sa rencontre avec la ministre des Finances Sihem Boughdriri Nemsia et la ministre du Commerce Kalthoum Ben Rejeb, dans la soirée du mercredi 3 janvier 2024.
Kaïs Saïed a regretté qu’il y ait encore des personnes qui tentent actuellement de supprimer les subventions et de retirer le soutien de l’État aux démunis et aux pauvres. En oubliant peut-être les scènes tragiques où des centaines de martyrs ont perdu la vie lors des émeutes du pain.
Le président a poursuivi en citant le principe d’Omar ibn al-Khattab : « Si je recevais de mes affaires ce que je cherchais, je prendrais aux riches l’excédent de leurs biens et le redistribuerais aux pauvres. »
En outre, le chef de l’État a également fait savoir que l’objectif n’est pas de prendre la richesse des riches; mais plutôt l’excédent de leurs biens, insistant sur la quête de justice sociale.
Par ailleurs, dans la même foulée, Kaïs Saïed a tenu une réunion avec le ministre de l’Intérieur, Kamel Feki, le 3 janvier 2024, au palais de Carthage. Étaient également présents : le directeur général de la sécurité nationale, Mourad Saidane; et le directeur général de l’ordre public de la Garde nationale, Houssine Garbi. La présidence a souligné que la réunion a porté sur la situation sécuritaire générale dans le pays, mettant en avant la nécessité d’assurer le respect de la loi pour tous, car tous sont égaux devant elle.