L’Organisation internationale pour les migrations (OIM) a facilité, jeudi 5 janvier 2024, le retour volontaire de 168 migrants bloqués en Tunisie vers leur pays d’origine, le Burkina Faso.
Il s’agit du plus grand retour volontaire en vol charter depuis la Tunisie en une seule journée depuis la mise en place des opérations de l’Organisation internationale pour les migrations dans le pays en 2001, lit-on dans un communiqué de l’organisation.
Les migrants du Burkina Faso font partie des cinq principales nationalités enregistrées par l’OIM en novembre et décembre 2023 dans la région de Sfax.
Avant le départ, l’OIM a soutenu les migrants – pour la plupart des hommes adultes bloqués dans les localités d’Al-Amra et de Jebeniana à Sfax, au sud de la Tunisie – en fournissant des informations sur les possibilités de retour dans le pays d’origine, des services de conseil, d’enregistrement et administratifs, un hébergement sûr, des évaluations en matière de santé, et une aide au transport.
« Nous avons fait en sorte d’assister les bénéficiaires dans toutes les étapes de leur processus du retour et de la réintégration » explique le Conseiller Retour de l’OIM.
Le gouvernement tunisien est un partenaire clé de l’OIM, permettant de garantir un accès sûr aux migrants bloqués et de faciliter l’accès de l’OIM dans les localités de Sfax. L’OIM soutient le gouvernement en promouvant les retours volontaires sûrs et dignes, en coordination étroite avec les autorités régionales des gouvernorats de Tataouine et de Médenine, et en partenariat avec le Croissant-Rouge tunisien.
En décembre 2023, deux vols charters de retour volontaire ont ramené chez eux 284 migrants gambiens bloqués en Tunisie.
Au cours des cinq dernières années, l’OIM en Tunisie a aidé plus de 5.000 migrants à rentrer volontairement chez eux, en coordination étroite avec les bureaux de l’OIM dans les pays d’origine et les bureaux régionaux concernés.
Dans un contexte de flux migratoires complexes, l’OIM Tunisie a adapté sa réponse pour être plus flexible afin de répondre aux besoins individuels et aux vulnérabilités aiguës des migrants, qui se retrouvent souvent sans moyens ni ressources pour rentrer chez eux s’ils le souhaitent.
Avec TAP