Une enquête menée par Reuters a montré que la production pétrolière de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) en décembre 2023 a augmenté de 70 000 barils par jour par rapport à novembre pour atteindre 27,88 millions de barils par jour avant les réductions de 2024 et le retrait de l’Angola de l’organisation.
L’enquête indique que la production pétrolière de l’OPEP a augmenté en décembre grâce à l’augmentation de la production en Irak, en Angola et au Nigeria, qui a compensé une partie des réductions annoncées par l’Arabie saoudite et d’autres membres de l’alliance plus large « OPEP Plus » pour soutenir le marché.
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Elle a montré que l’OPEP a pompé 27,88 millions de barils par jour le mois dernier, soit une augmentation de 70 000 barils par jour par rapport à novembre. Sur une base annuelle, la production a diminué de plus d’un million de barils par jour par rapport au même mois de 2022.
Cette augmentation intervient avant des réductions supplémentaires de l’OPEP Plus en 2024 et la sortie de l’Angola de l’organisation, ce qui pourrait entraîner une réduction de la production en janvier et une réduction de la part de marché de l’organisation. La part de marché de l’OPEP a déjà diminué en raison des restrictions de production et du départ de certains membres, selon Reuters.
L’enquête révèle que les augmentations les plus importantes en décembre sont venues de l’Irak et de l’Angola, à 60 000 barils par jour, après que les deux pays ont augmenté leurs exportations. Le Nigeria a expédié davantage de pétrole brut à l’étranger sans encore commencer à pomper des produits pétroliers depuis la nouvelle raffinerie de Dangote.
L’enquête de Reuters, qui vise à suivre l’approvisionnement du marché, s’appuie sur des données d’expédition fournies par des sources externes, des données de Refinitiv Eikon, des informations provenant d’entreprises qui suivent les flux telles que Petro-Logistics et Kpler, et des informations provenant de sources au sein des compagnies pétrolières et du OPEP ».
Les prix du pétrole ont augmenté
Pendant ce temps, les prix du pétrole ont augmenté hier vendredi, la dernière séance de la semaine, après que le procès-verbal de la réunion de la Réserve fédérale américaine ait indiqué que l’inflation était sous contrôle tandis que le secrétaire d’État américain Anthony Blinken se préparait à une tournée au Moyen-Orient pour empêcher une escalade de la guerre à Gaza.
Hier après-midi, les contrats à terme sur le Brent ont augmenté de 1,40 pour cent, à 78,66 dollars le baril. Les contrats à terme sur le brut West Texas Intermediate aux États-Unis ont augmenté de 2,2 pour cent, à 73,72 $.
Les deux pétroles bruts de référence ont récupéré la quasi-totalité des pertes subies lors de la séance de jeudi, lorsque les prix de règlement ont enregistré une baisse après une séance volatile en raison d’une forte augmentation hebdomadaire des stocks d’essence et de distillats. Les deux prix s’apprêtent à terminer la première semaine de l’année en hausse.
