Le projet du barrage « Boulaâba », dans la délégation de Kasserine-nord, a atteint la phase d’annonce d’appel d’offres international pour l’élaboration des études approfondies. C’est ce qu’indiqué à l’Agence TAP, le commissaire régional au développement agricole par intérim, Ahmed Trabelsi.
Programmé depuis l’année 2015, le projet du barrage s’est imposé comme une résolution impérative pour l’endiguement des eaux de ruissellement dans la région, a-t-il souligné. La même source a expliqué que les études géotechniques et géophysiques préliminaires du projet ont été finalisées. Faisant savoir que sa mise en œuvre nécessite une période allant de deux à trois ans après la réalisation des études approfondies.
D’un coût total estimé à 50 millions de dinars, le barrage en projet au niveau de l’embouchure de « l’Oued Lahtab », présentera une capacité de stockage variant entre 40 et 45 millions de m3 provenant des torrents de l’oued qui s’étend sur environ 120 mille hectares. Une zone d’irrigation sera créée autour de l’ouvrage hydraulique dans le haut plateau relevant de la délégation de Sbeïtla sur une superficie d’environ 400 ha. Outre une seconde zone d’irrigation de plus de 500 ha couvrant les régions de Boulaâba, Sidi Harrath et El Arich à Kasserine-nord, d’après la même source.
Une fois réalisé, le barrage Boulaâbaa permettra d’exploiter les eaux de ruissellement jusque-là incontrôlées et dont le volume est estimé à 50 millions m3 par an; ainsi que d’alimenter les nappes superficielles et profondes des villes de Kasserine et Sbeïtla.
Il servira dans ce sens à : protéger les plaines des régions de Sidi Boulaâba, l’Oued Lahtab et Sidi Harrath des inondations; l’irrigation d’environ 2 400 hectares dans les plaines de zones situées en contrebas ainsi qu’à Foussana; et à l’approvisionnement de la zone industrielle de Kasserine avec environ 3 millions m3 d’eau.
Avec TAP