La commission administrative de l’union régionale du travail (URT) à Tataouine, tenue jeudi 11 janvier 2024, a étudié un nombre de dossiers importants dont notamment la société de l’environnement, de plantation et de jardinage, les sociétés de service et les projets en suspens à Tataouine à l’instar du projet du gaz du sud, bloqué depuis plus de 2 ans.
Présidant la commission administrative de l’URT à Tataouine, le secrétaire général adjoint de l’union générale tunisienne du travail (UGTT) Sami Tahri a réitéré l’appel de la centrale syndicale au dialogue social en vue de résoudre les problématiques et de traiter les dossiers importants à l’instar des dossiers de la société de l’environnement, de plantation et de jardinage qui emploie environ 2500 cadres et agents.
Il a rappelé l’accord du 5 novembre 2020 conclu avec le gouvernement précédent qui porte sur la régularisation de la situation professionnelle des agents de la société de l’environnement, de plantation et de jardinage, le déblocage d’un budget pour assurer la stabilité et la pérennité de cette entreprise, précisant que cet accord a permis d’apaiser les tensions dans la région, de résoudre une multitude de problèmes et de mettre fin au sit-in d’El Kamour.
» Certains points de cet accord ont été mis en application puis suspendus » a-t-il précisé. Pour lui, le dialogue social demeure la seule issue pour résoudre les problèmes et garantir la stabilité dans la région.
Tahri a affirmé que le gouvernorat de Tataouine doit bénéficier des mesures de discrimination positive dans les secteurs de l’enseignement et de la santé à travers l’encouragement des cadres sanitaires et éducatifs.
Par ailleurs, la commission administrative de l’URT à Tataouine a passé en revue la situation générale dans le pays et la position de l’UGTT à l’égard des questions politiques, économiques et sociales, la suspension du dialogue avec le gouvernement et ses répercussions sur la stabilité sociale, ainsi que les questions régionales relatives au développement et aux projets bloqués dans le gouvernorat de Tataouine. Les participants à cette réunion ont également évoqué les difficultés rencontrées par les sociétés de service dans la région, liées au retard dans le versement des salaires, le manque de ressources et d’équipements de travail.
Avec TAP