Le Fonds monétaire international (FMI) a déclaré, jeudi 11 janvier 2024, que son Conseil d’administration avait approuvé un nouveau programme de prêt de 1,2 milliard de dollars sur quatre ans pour soutenir les réformes économiques en Jordanie. Celui-ci remplace un programme précédent qui expire en mars 2024.
Le Fonds a expliqué que la décision permet à la Jordanie d’obtenir immédiatement un paiement initial d’un montant d’environ 190 millions de dollars, le montant restant étant distribué par étapes au cours du programme, sous réserve de réexamens.
A cet égard, le Fonds est parvenu le 9 novembre à un accord au niveau des experts avec la Jordanie concernant le nouveau programme de réformes. Une étape que le ministre jordanien des Finances, Muhammad Al-Issis, avait alors décrite comme envoyant un message de confiance aux investisseurs.
L’approbation par le Conseil exécutif du nouveau « Mécanisme de financement élargi » intervient dans un contexte de craintes croissantes que la guerre dans la bande de Gaza ne se transforme en un conflit régional plus large.
Le FMI a déclaré que le nouveau programme s’appuiera sur les « solides performances du programme précédent » de la Jordanie pour soutenir les efforts du pays visant à maintenir la stabilité macroéconomique, à renforcer la résilience et à accélérer les réformes structurelles.
Ajustement progressif
Le FMI a indiqué que ces fonds permettront à la Jordanie de poursuivre l’ajustement progressif des conditions financières publiques tout en protégeant les dépenses sociales et en capital, en améliorant la continuité financière du secteur de l’électricité et en maintenant le taux de change fixe.
Kenji Okamura, directeur général adjoint du Fonds monétaire international, a déclaré : « La Jordanie a réussi à surmonter une série de chocs au cours des dernières années et a maintenu une stabilité globale et une croissance économique modérée grâce à une élaboration politique compétente et à un soutien international important. »
Enfin, le FMI note que la Jordanie doit faire davantage de progrès pour améliorer l’environnement des affaires et attirer les investissements privés, afin de promouvoir une croissance créatrice d’emplois.