La station de dessalement de l’eau de mer à Zarat, gouvernorat de Gabès, entrera en exploitation fin janvier 2024, selon le ministre de l’Agriculture, des Ressources hydrauliques et de la Pêche, Abdelmonem Belaâti.
Lors d’une visite de travail, vendredi 12 janvier 2024, à Kairouan, pour s’enquérir du lancement de la station flottante au bassin du barrage de Sidi Saad, il a ajouté qu’il sera procédé à l’installation d’autres stations de dessalement de l’eau de mer à Sfax et à Sousse, en plus de la station de Djerba qui a déjà été mise en exploitation en 2018, dans le cadre de la rationalisation de la consommation de l’eau et la préservation du droit des générations futures, en particulier, à l’eau potable.
Le ministre a déclaré que sa visite s’inscrit dans le cadre du suivi du stock de ressources en eau compte tenu des conséquences des changements climatiques, qui avaient entraîné une pénurie importante de stocks d’eau, malgré les bonnes quantités pluviométriques qui se sont abattues récemment sur le pays et leurs impacts positifs sur les barrages.
Dans ce contexte, il a noté que le stock d’eau des barrages actuel est estimé, jusqu’à vendredi, à 720 millions de mètres cubes (m3). Mais, a-t-il souligné, ce stock est en régression d’environ 200 millions de mètres cubes à la même date de l’année précédente.
En ce qui concerne l’eau d’irrigation, le ministre a insisté sur la nécessité de valoriser les eaux usées traitées comme une ressource supplémentaire.
A rappeler que la station flottante dans le bassin du barrage de Sidi Saad, dans la délégation de Menzel Mhiri, s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre du projet pour le développement des périmètres irrigués installés dans le gouvernorat de Kairouan.
D’un coût de 3,4 millions de dinars, elle sera en mesure d’exploiter environ 5 millions de m3 du stock inexploité, estimé actuellement à moins de 30 millions de m3.
La station flottante sera équipée d’une centrale photovoltaïque, d’un coût de 2,3 millions de dinars et qui devrait être achevée fin 2024. Elle contribuera à l’irrigation du périmètre irrigué de Sidi Saad, étendu sur une superficie de 5 700 ha, qui garantit des sources de revenus pour près de 1000 agriculteurs.
Avec TAP