Un certain nombre de blessés de la révolution et les familles des martyrs ont appelé à la révision du décret n° 20 du 9 avril 2022 relatif à l’institution Fidaa, estimant qu’il a déçu les attentes, selon ce qu’a rapporté le coordinateur du groupe de démêlage, Abdelhamid Essghaïr, lors d’une conférence de presse organisée ce dimanche 14 janvier 2024 à l’occasion de la commémoration du 13e anniversaire de la révolution de 2011.
Essghaïr a attribué les raisons de cette demande à la fusion des victimes de la révolution et des victimes des attaques terroristes des forces de sécurité sous un même texte juridique, considérant cela comme inacceptable, car certains membres des forces de sécurité sont accusés d’être responsables de la chute de martyrs et de blessés pendant la révolution de 2011, ceux qui sont sortis volontairement contre l’injustice sociale et politique, selon ses termes. Essghaïr a également souligné que cela est dû à l’article 37 du décret mentionné, qui exclut les familles des martyrs de la révolution et de ses blessés de leur droit à la compensation et aux allocations.
Il a critiqué l’activité de l’institution Fidaa, affirmant que son activité ne répond pas aux attentes des familles des martyrs de la révolution et de ses blessés. Les participants recommandent la révision du décret numéro 20 afin que l’institution Fidaa soit spécifiquement chargée d’aider les victimes des attaques terroristes parmi les militaires et les agents de sécurité et de douane, en plus de renvoyer tous les dossiers des martyrs et des blessés à l’Instance générale des résistants, des martyrs et des blessés de la révolution au sein de la présidence du gouvernement.