Le comité de défense d’Abir Moussi a tenu une conférence de presse au siège du Parti destourien libre (PDL). Et ce, pour faire le point sur la détention de la présidente du PDL, le lundi 15 janvier 2024.
La validité de sa détention a été remise en question par Mohamed Karim Krifa, membre du comité de défense. Il souligne dans ce contexte que le rapport d’une enquête de 590 pages sur « l’inspection des données personnelles d’Abir Moussi », demandé par le tribunal, a été remis au juge d’instruction il y a plus de deux semaines. Mais, sans qu’aucune décision n’ait encore été prise à ce sujet.
Ainsi, il exprime son mécontentement face au maintien en détention de Abir Moussi. Tout en soulignant l’absence de détails étayant les accusations portées contre elle dans le rapport.
De ce fait, Mohamed Karim Krifa affirme : » Le pouvoir en place utilise le système judiciaire et l’ISIE comme des instruments pour éliminer ses adversaires politiques. »
Ainsi il revient sur la dernière plainte déposée en décembre 2022 par l’Instance Supérieure Indépendante pour les Élections (ISIE). Cette plainte faisait suite à un post sur les médias sociaux que Mme Moussi aurait publié, considéré comme diffamatoire envers l’ISIE et incitant le public contre elle en vertu du décret 54.
De plus, il affirme que toute activité politique, partisane, syndicale et médiatique libre est entravée par le décret 54. Déclarant de ce fait qu’Abir Moussi est détenue de manière arbitraire, en raison de son annonce de candidature aux prochaines élections.