Sur le papier, le onze namibien, adversaire du jour de l’équipe de Tunisie, est à portée de main. Les Brave Warriors (Braves guerriers) en sont seulement à leur quatrième participation à une CAN (1998, 2008, 2019 et 2024) et ont joué leur premier match en 1990. A souligner au passage que le pays n’a obtenu son indépendance que le 21 mars 1990.
Les Aigles de Carthage entrent aujourd’hui en scène dans cette 34ème édition de la Coupe d’Afrique des Nations (13 janvier – 11 février 2024). La rencontre du jour va les opposer aux Brave Warriors, à 18h00 (heure tunisienne), au stade Amadou Gon Coulibaly (notre photo), dans la ville de Korhogo, dans le nord-est de la Côte d’Ivoire (près de 440 000 habitants). La rencontre sera dirigée par l’arbitre somalien Omar Abdulkader Artan.
Sur le papier, le onze namibien, adversaire du jour, est à portée de main. Les Brave Warriors (Braves guerriers) en sont seulement à leur quatrième participation à une phase finale de CAN (1998, 2008, 2019 et 2024) et ont joué leur premier match en 1990. La FIFA (Fédération Internationale Football) a classé la Namibie au 115ème rang mondial. Evidemment rien à voir avec le palmarès de la Tunisie qui a remporté la CAN 2004 à domicile.
Les surprises peuvent toujours avoir lieu
Il faudra cependant ne pas vendre, comme on dit, la peau de l’ours avant de l’avoir tué. Ce pourquoi, il faudra jouer le match face à la Namibie avec le plus grand sérieux. Les résultats des premiers jours de la CAN 2023 nous montrent que les surprises peuvent toujours avoir lieu. Qui aurait prédit que le Mozambique tiendrait la dragée haute à l’Egypte de Mohamed Salah? Ou encore que le Cap-Vert pouvait battre le Ghana, une grande nation du football (2-1)? Cela fait du reste quelque temps que l’on nous dit qu’il ne faut jamais mépriser un adversaire!
Qui aurait prédit que le Mozambique tiendrait la dragée haute à l’Egypte de Mohamed Salah ? Ou encore que le Cap-Vert pouvait battre le Ghana, une grande nation du football (2-1)?
Même si cela ne veut pas dire beaucoup de choses, la Tunisie a joué la dernière fois, et en amical, contre la Namibie, en 2007 et l’avait battue pas 2 à 0. Deux buts d’Alaeddine Yahia et Issam Jomaa.
Trois victoires tunisiennes
Les équipes du Mali et de l’Afrique du Sud, auxquelles la Tunisie sera opposée dans ce groupe E, le 20 et le 24 janvier 2024, c’est évidemment une autre histoire. Entre la Tunisie et le Mali, les choses ne se sont pas toujours déroulées en notre faveur. Sur les sept rencontres entre le Mali et la Tunisie, on compte trois victoires tunisiennes, deux maliennes et deux matchs nuls. On se rappelle également de ce match d’ouverture de la CAN 1994 entre la Tunisie et le Mali qui s’était soldé sur le score de 0-2 buts.
Et tout le monde se souvient peut-être de cette rencontre qui s’est déroulée, au cours de la CAN 2022, et qui s’était soldée par une défaite tunisienne par un et zéro. Et surtout cette polémique née du comportement honteux de l’arbitre zambien Janny Sikazwe. « Ce dernier a été le principal acteur d’un scénario à peine croyable, où il avait sifflé à deux reprises la fin du match. À la 85ème minute, l’arbitre renvoyait tous les acteurs au vestiaire avant de revenir sur sa décision, relançant la partie après quelques minutes d’incompréhension générale », a notamment dit, à cette occasion, notre confrère RMC Sport, dans une de ses éditions rendant compte de cette rencontre.
Pour l’Afrique du Sud, la rencontre qui reste dans la mémoire de beaucoup de Tunisiens est celle de la finale de 1996 (0-2). On se souvient qu’à cette édition, beaucoup de supporters tunisiens n’avaient pas parié, pour ainsi dire, un millime sur les chances de succès de l’équipe qui était entrainée par Henryk Wojciech Kasperczak.
Ne faut jamais perdre espoir
Pour l’Afrique du Sud, la rencontre qui reste dans la mémoire de beaucoup de Tunisiens est celle de la finale de 1996 (0-2). On se souvient qu’à cette édition, beaucoup de supporters tunisiens n’avaient pas parié, pour ainsi dire, un millime sur les chances de succès de l’équipe qui était entraînée par Henryk Wojciech Kasperczak.
Comme quoi, il ne faut jamais perdre espoir. Croisons les doigts pour que le club Tunisie puisse aller dans cette CAN 2024 le plus loin possible. Et il en est capable.