Le gouvernement israélien a accepté, lundi 15 janvier 2024, après de nombreuses tentatives, de modifier le budget général de l’Etat pour l’année 2024, en le portant à 582 milliards de shekels (environ 156 milliards de dollars). Soit une augmentation de 70 milliards de shekels (19 milliards de dollars) par rapport au budget initial. Et ce, compte tenu de l’augmentation des dépenses militaires d’Israël, conséquence de sa guerre en cours dans la bande de Gaza.
Le ministère des Finances d’Israël a été contraint de faire des concessions avant d’approuver le budget. Car les ministres se sont opposés aux coupes budgétaires et ont menacé de ne pas soutenir le budget, lors de la séance ministérielle de dimanche 14 janvier.
Le principal conflit concernait les coupes dans les budgets de différents ministères, après que le ministère des Finances a annoncé une réduction globale de 3 %, qui a été portée à la dernière minute à 5 %.
Netanyahu et son ministre des Finances, Bezalel Smotrich, ont cherché à ne pas compromettre la stabilité de la coalition et se sont contentés d’amendements mineurs dans ces domaines.
Lors des négociations sur l’amendement du budget, le ministre de la Sécurité nationale, Itamar Ben Gvir, a eu le plus de difficultés. Car il a insisté pour que son ministère ne soit pas inclus dans la réduction globale.
Il a déclaré : « Une augmentation supplémentaire du budget de la police sera accordée à hauteur de 2,275 milliards de shekels. » Tout en ajoutant : « La réduction prévue du ministère et de la police, qui s’élève à 469 millions de shekels, sera annulée. »
Depuis la guerre israélienne dans la bande de Gaza, l’économie de l’occupant israélien a souffert d’une récession progressive. En effet, les secteurs ont souffert d’une paralysie presque totale. Et l’activité dans d’autres secteurs s’est poursuivie au minimum, au milieu d’un silence des autorités officielles concernant les résultats du dernier trimestre de 2023.