Des centaines d’enseignants-suppléants qui se sont rassemblés dans la matinée du mercredi 17 janvier à la place de La Kasbah, ont annoncé que ce mouvement de protestation démarrera à partir du ministère de l’Education vers le Parlement, puis la présidence de la République pour revendiquer la régularisation de leur situation professionnelle et la titularisation dans la fonction publique.
Ils appellent le président de la République, Kaïs Saïed, à intervenir dans ce sens, et mettre un terme à la situation sociale précaire dont ils font l’objet.
Dans ce cadre, le secrétaire général de la Fédération générale de l’enseignement secondaire, Mohamed Essafi, a souligné que plusieurs postes sont vacants au niveau des établissements du secondaire qui n’ont pas été pourvus, selon les chiffres du ministère.
Il dénonce la politique d’atermoiement du ministère de l’Education et du gouvernement face au dossier des enseignants-suppléants et la non application des accords conclus auparavant, annonçant le refus par la Fédération de la régularisation de la situation des suppléants à travers des concours, « puisque les enseignants concernés exercent selon une formule contractuelle depuis une quinzaine d’années ».
Pour sa part, le coordinateur national du dossier des enseignants suppléants, Malek Ayari, affirme que les enseignants-suppléants se dirigeront aujourd’hui vers la présidence de la République à Carthage, après un rassemblement devant les sièges du ministère de l’Education et de l’ARP.
Avec TAP