Les avantages de la technologie pour la production seront plus prononcés dans les économies à revenu élevé. C’est ce que révèle une enquête du Forum économique mondial de Davos (WEF).
D’éminents économistes interrogés par le WEF de Davos sont nettement plus optimistes quant aux avantages de l’IA dans les pays à revenu élevé que dans les économies en développement. Ainsi, ils estiment que la technologie renforce les inégalités. C’est ce qui ressort des dernières « Perspectives des économistes en chef« , publiées mardi 16 janvier 2024.
Alors que l’économie mondiale est aux prises avec des difficultés financières liées au resserrement des conditions financières et aux divisions géopolitiques, tout en s’adaptant aux progrès rapides de l’IA générative, les économistes s’attendent à une accélération de la fragmentation géoéconomique cette année.
La majorité des personnes interrogées par le WEF s’attendent à ce que les gains de productivité issus de l’IA deviennent économiquement significatifs dans les pays les plus riches au cours des cinq prochaines années. Les avis sont un peu plus partagés sur la probabilité que l’IA générative entraîne cette année une baisse de la confiance dans les économies à revenu élevé et à faible revenu.
Ces bénéfices de l’IA attendus par les économistes incluent des améliorations de l’efficacité de la production et de l’innovation. Toutefois, le tableau est plus mitigé en ce qui concerne l’impact sur le niveau de vie
Ces bénéfices de l’IA attendus par les économistes incluent des améliorations de l’efficacité de la production et de l’innovation. Toutefois, le tableau est plus mitigé en ce qui concerne l’impact sur le niveau de vie.
En effet, l’enquête a révélé une divergence dans les résultats probables entre les différents groupes de revenus concernant l’impact de l’IA générative sur la productivité au cours de l’année prochaine : 79 % s’attendent à une augmentation de l’efficacité de la production dans les économies à revenu élevé; contre seulement 38 % pour les économies à faible revenu.
En outre, près des trois quarts des économistes en chef interrogés ne prévoient pas d’impact positif net sur l’emploi dans les économies à faible revenu, tandis que 17 % sont incertains.