La mort a emporté jeudi 18 janvier 2024 le poète tunisien arabophone Mohamed Ghozzi, selon ce qu’a annoncé la page officielle du gouvernorat de Kairouan. Le défunt sera inhumé vendredi 19 janvier 2024, dans sa ville natale de Kairouan, après la prière du vendredi.
À noter que Mohamed Ghozzi a annoncé, le matin de son décès, la publication de son nouveau recueil intitulé « Les montagnes sont mes ancêtres. Les rivières sont mes frères ».
Né à Kairouan, y a poursuivi ses études primaires et secondaires, a obtenu une maîtrise en littérature arabe en 1973 et un doctorat de troisième cycle en 1989. Il a enseigné à la Faculté des Lettres de Kairouan, puis à l’Université de Nizwa à Oman. Le regretté se distinguait par sa poésie teintée de soufisme et riche en images empruntées à l’univers de l’enfance.
Il a publié plusieurs recueils de poésie, certains sous forme de recueils et d’autres en anthologies, dont : « Le livre de l’eau, le livre des braises » (1982); « Beaucoup de ce peu que j’ai pris » (1999), « Héritier de l’eau » (2004); et « Réponds si les montagnes t’appellent » (2015). Ainsi que des histoires pour enfants, telles que : « Le chant de la roseau triste »; « Le printemps était un jeune homme beau »; « Apprends-moi à chanter, ô grillon »; « Mille et une nuit après une nuit »; « Le hérisson et la rose »; et « Lettre à l’hiver », qui a remporté le prix du meilleur livre tunisien pour enfants en 2013.