La présidente de la Chambre syndicale nationale des crèches et des jardins d’enfants, Nabiha Kamoun, a indiqué que les établissements d’accueil de la petite enfance connaissent des difficultés financières. A cause de l’intégration des classes préparatoires dans les écoles publiques et privées. Ce qui a causé la fermeture de 370 jardins d’enfants au cours de la période de septembre à novembre 2023.
Lors d’une conférence de presse tenue aujourd’hui au siège de l’UTICA elle met en garde contre l’augmentation du nombre de fermetures des jardins d’enfants au cours des périodes à venir. En raison de la perte de 30 à 60 % des enfants, suite à leur inscription dans les classes préparatoires au sein des écoles publiques et privées.
L’intervenante a, à cet effet, critiqué l’absence d’un cahier de charge organisant l’accueil des enfants dès l’âge de cinq ans dans les sections préparatoires au sein des écoles étatiques et privées. Et ce, contrairement au cahier de charge régissant la création et le fonctionnement des jardins d’enfants.
Elle a appelé à la nécessité de rattacher les classes préparatoires aux écoles maternelles sous la tutelle du ministère de la Famille, de la femme, de l’enfance et des personnes âgées au lieu du ministère de l’Éducation. En estimant que la formation de la petite enfance devrait être assurée dans les jardins d’enfants, sous la tutelle du Ministère de la Femme et assurée par des cadres spécialisés dans les domaines liés à l’éducation préscolaire.
Elle a également exprimé le vœu de voir les résultats de la consultation nationale sur la réforme du système éducatif répondre aux aspirations des propriétaires des jardins d’enfants de rattacher les classes préparatoires aux jardins d’enfants. Puisqu’ils sont les plus qualifiés dans le domaine de l’éducation d’enfants d’âge préscolaire, estime-t-elle.
Avec TAP