Commentant la participation du chef du gouvernement Ahmed Hachani aux travaux du Forum de Davos 2024, l’économiste Ridha Chkoundali revient sur l’ampleur de l’événement.
Lors de son intervention sur les ondes radiophoniques de Jawhra FM, le 19 janvier 2024, Ridha Chkoundali a expliqué que le forum ne constituait pas un cadre de négociations avec le FMI ni une opportunité pour rassembler les financements nécessaires afin de couvrir le déficit budgétaire de l’année 2024. Selon lui, l’événement offrait plutôt une chance de présenter la Tunisie comme un environnement commercial adéquat pouvant attirer les investisseurs étrangers. Cependant, en raison d’un classement peu favorable en termes de compétitivité au Forum de Davos, avec une dégringolade de plus de 55 places depuis la révolution, persuader les investisseurs présents en grand nombre s’annonçait difficile.
Ridha Chkoundali insiste également sur le fait que la préparation du forum commençait un an à l’avance. Ce qui implique la mise en œuvre de réformes essentielles pour créer un climat d’affaires attrayant pour les investissements étrangers. Il avertit que sans des réformes approfondies du climat des affaires, la participation de la Tunisie au Forum de Davos n’apporterait aucun changement. Il conclut en suggérant de se concentrer au moins sur les risques évoqués dans le rapport; et ce, afin de pouvoir atténuer leurs impacts sur l’économie du pays.