Faut-il espérer que la Tunisie se ressaisisse par une victoire face au Mali, ce samedi 20 janvier 2024? Entre espoirs et déconvenues, le cœur des Tunisiens balance.
Ce samedi 20 janvier 2024, on saura, pour ainsi dire, si ça passe ou ca casse, comme on dit dans le langage parlé. La Tunisie fera-t-elle oublier sa contreperformance fasse à la Namibie en battant une vaillante équipe du Mali qui a pris le dessus, le 16 janvier 2024, sur l’Afrique du Sud, un autre prétendant du Groupe E?
D’ores et déjà, des commentateurs font état du fait que la rencontre se déroule à Korhogo, à moins de 800 Km de la frontière du Mali. Auréolés de leur victoire face à l’Afrique du Sud, les supporters maliens viendront, dit-on, en masse. Et on parle déjà de problèmes d’insuffisances en matière d’hébergement pour ces derniers.
« Comparaison n’est pas raison »
Mais, qu’à cela ne tienne, le Onze tunisien, conscient de l’énormité de la défaite face à la Namibie, le 16 janvier 2024, qui a été ressentie comme une catastrophe nationale, va essayer de réaliser l’impossible. D’ailleurs, rien n’est impossible en matière de football. Jallel Kadri a indiqué que « l’Argentine a bien perdu son match d’entrée à la dernière Coupe du Monde (2022), mais a réussi à la gagner ».
Ce qui a fait sourire certains qui lui ont répondu que « comparaison n’est pas raison ». Et que l’Argentine avait deux adversaires de moindre importance à la dernière Coupe du Monde (la Pologne et le Mexique). Ce qui est loin d’être le cas des deux prochains adversaires de la Tunisie. Toute proportion gardée!
Manger du gazon
Et si l’on pouvait rêver. Il va sans dire que les joueurs tunisiens tenteront d’offrir un autre visage et mangeront, pour ainsi dire, du gazon. Comme le coach national sait qu’un autre échec signera définitivement son départ et aggravera son cas.
Il tentera de ce fait d’éviter les erreurs passées et desquelles les commentateurs sportifs et la rue se sont largement saisies. Certes, mais deux obstacles majeurs peuvent contredire tout le staff technique : d’abord, la qualité de l’adversaire; ensuite, le Onze tunisien en lui-même. On parle, à ce niveau, d’un manque de fraîcheur physique contre lequel on ne peut rien. Et des erreurs tactiques. Pour dire que le staff est limité.
Fonctionner au mazout
Un sursaut est du reste toujours nécessaire. Donc une victoire si la Tunisie veut préserver une quelconque chance de pouvoir se qualifier. On a toujours dit que le Onze national a toujours fonctionné au mazout. Comprenez qu’il se met en branle petit à petit et au fur et à mesure que la compétition avance.
On ne peut que l’espérer !