Moody’s a abaissé ses perspectives sur l’économie égyptienne, quelques jours après que JP Morgan a exclu l’Égypte de son indice (européen) d’obligations d’État.
En réponse à l’abaissement par Moody’s de sa perspective sur l’Égypte de « stable » à « négative » et à l’installation de la note de crédit souverain à « Caa1 », signe de conditions plus difficiles à l’horizon, le gouvernement égyptien a défendu ses performances économiques.
L’impact de cette réduction semble avoir un impact plus grave sur la situation économique, d’autant plus qu’elle intervient quelques jours après que la banque américaine JP Morgan a décidé d’exclure l’Égypte de son indice des obligations d’État des marchés émergents, à partir du 31 janvier de cette année.
Dans son premier commentaire, le ministère égyptien des Finances a confirmé – dans un communiqué vendredi 19 janvier – que « le gouvernement s’efforce de gérer les risques macroéconomiques, avec la flexibilité nécessaire pour contenir les chocs externes successifs, et fait preuve d’équilibre et d’une extrême prudence face aux effets négatifs qui en résultent ».
Le communiqué réfute la décision de Moody’s, qui « n’a pas pris en compte les efforts actuels du gouvernement (égyptien) pour rendre les perspectives d’avenir négatives », notant que « le programme d’introduction en bourse renforce la capacité de l’Égypte à répondre aux besoins de financement au cours des deux prochaines années et contribue à attirer davantage de flux d’investissement, et à réduire le besoin de financement extérieur ».
Le ministère des Finances a estimé à 3,5 milliards de dollars la valeur de la sortie de l’État d’un certain nombre d’activités économiques dans le cadre du programme d’introduction en bourse, qui contribue à accroître les flux de devises pour couvrir les besoins de l’économie égyptienne.