La compagnie pétrolière nationale de la Libye (NOC) a repris la production du champ de Sharara, dimanche 21 janvier 2024. Et ce, après que les manifestants ont mis fin à un sit-in qui avait interrompu la production depuis le début du mois.
La société avait évoqué l’état de « force majeure », c’est-à-dire une suspension « temporaire » des travaux. Avec une protection juridique pour la société contre toute responsabilité légale résultant de l’inexécution de contrats pétroliers étrangers, en raison d’événements indépendants de la volonté des parties contractantes. Le champ de Sharara est l’un des plus grands gisements de Libye. Il a une capacité de production de 300 000 barils par jour; mais il est fréquemment la cible de protestations locales et plus larges.
Ainsi, ce champ est fermé depuis le 3 janvier. Et ce, à la suite d’un sit-in de manifestants venus de la région du Fezzan, dans le sud de la Libye.
Le champ est situé dans le bassin de Murzuq, au sud-est de la Libye, et est géré par la National Oil Corporation (NOC) à travers la société Acacus, avec l’espagnol Repsol; ainsi que le français TotalEnergies, l’autrichien OMV et le norvégien Equinor.
Les manifestants ont déclaré que leurs revendications incluaient la mise en œuvre du projet de raffinerie du Sud. De même qu’ils demandent une augmentation de la part des approvisionnements en diesel vers le sud de la Libye de 1,5 million à 2,5 millions de litres par jour.