Une étude récente menée par le Réseau international pour l’élimination des polluants (Ipen) et 18 groupes membres de l’Ipen, dont l’Association tunisienne pour l’éducation à l’environnement des générations futures (Aeefg), a révélé la présence de substances perfluoroalkylées (PFAS) dans des récipients alimentaires et de la vaisselle jetable en papier, en carton et en fibres moulées à base de plantes. Ces PFAS comprennent même des substances interdites mondialement. Cette contamination concerne 17 pays, y compris la Tunisie. C’est ce qui ressort d’une publication de l’agence de presse italienne Ansa.it.
Il est important de souligner que ces PFAS ne sont toujours pas réglementés en Tunisie, selon l’Aeefg. Cette dernière souligne donc l’urgence d’évaluer la sécurité alimentaire des emballages alimentaires. Et ce, en mettant particulièrement l’accent sur les polluants organiques persistants (POP).
L’association recommande une amélioration du cadre réglementaire, afin de garantir la protection de la santé des consommateurs et de l’environnement.
Ainsi, Jitka Straková, chercheuse mondiale à l’Ipen et auteure principale de l’étude, souligne que les PFAS sont largement utilisés dans les emballages alimentaires et la vaisselle à usage unique, en particulier dans la restauration rapide. Les jeunes, grands consommateurs de restauration rapide, peuvent être particulièrement vulnérables. Car les PFAS peuvent altérer les hormones naturelles du corps. Cette situation suscite des préoccupations quant à l’impact sur le développement des jeunes pendant des périodes critiques.