La présidente du Conseil d’administration de la Bourse de Tunis, Sonia Ben Fraj, a affirmé sur Mosaïque FM, le mardi 23 janvier 2024, que la souscription à la première tranche de l’emprunt obligataire national pour l’année 2024 sera lancée pendant la période allant du 5 au 13 février 2024. La valeur de la première tranche prévue à collecter est de 750 millions de dinars, sur un total de l’emprunt obligataire national fixé par le ministère des Finances pour l’année 2024 à 2 870 millions de dinars. Et ce, comparativement aux 3 284 millions de dinars en 2023 et aux 2 975 millions de dinars en 2022.
En ce qui concerne les résultats de l’emprunt obligataire national émis en 2023, la valeur totale souscrite a atteint environ 3,799 milliards de dinars. Avec un taux de réponse estimé à 136 %, par rapport à la valeur de 2,800 millions de dinars initialement fixée dans la loi de finances pour l’année 2023. C’est ce qu’il ressort des informations publiées par « La Tunisienne pour le Clearing ».
Ainsi, cette valeur a été collectée en quatre tranches de l’emprunt obligataire. La première tranche permettant de collecter 715 millions de dinars (avec un taux de réponse d’environ 102 %). Ont suivi 844 millions de dinars lors de la deuxième tranche (avec une réponse de 121 %), 1,025 milliard de dinars lors de la troisième tranche (146 %) et 1,215 milliard de dinars lors de la quatrième tranche (174 %).
Par ailleurs, Tunisie Clearing précise que le volume des émissions d’obligations nationales a enregistré une croissance d’environ 56 % au cours des trois dernières années. Et ce, depuis le lancement de la souscription à l’emprunt obligataire, dont la valeur a été fixée à 1,806 milliard de dinars en 2021, 3,975 milliards de dinars en 2022 et 3,799 milliards de dinars en 2023.
A ce propos, notons que la Tunisie recourt à l’emprunt obligataire pour mobiliser des ressources financières, afin de soutenir le budget de l’État, pour la quatrième fois consécutive. Et ce, compte tenu de l’arrêt des négociations avec le Fonds monétaire international. L’État compte sur la mobilisation de ressources financières locales et sur de nouveaux partenariats internationaux, bilatéraux ou avec des bailleurs de fonds internationaux autres que le FMI.