Depuis l’attaque du Hamas contre Israël, en provenance de la bande de Gaza, le 7 octobre, le paysage géopolitique a bien évolué. Avec notamment les attaques ciblant les navires en mer Rouge qui perturbent le commerce mondial. Ce qui a conduit les États-Unis à former une coalition militaire.
Les rebelles responsables de ces actions en mer Rouge sont les Houthis, qui revendiquent ainsi leur solidarité avec les Gazaouis. Leur motivation et stratégie impliquent des objectifs perturbateurs du commerce mondial.
Pour sa part l’UE cherche à se distinguer des raids menés par les anglo-saxons au Yémen, tout en protégeant le trafic maritime. Affirmant ainsi son identité européenne dans cette zone stratégique. Dans ce contexte, elle soutient que la mission militaire en mer Rouge, soutenue par Rome, Paris et Berlin, représente un pas significatif vers une défense européenne authentique.
De son côté, le vice-Premier ministre italien, Antonio Tajani, a souligné, via l’agence de presse italienne Ansa.it que l’Italie est prête à jouer son rôle dans cette mission. La proposition vise à assurer la sécurité du trafic maritime en mer Rouge, avec un système de défense solide capable de contrer les drones et missiles houthis.
Cependant, la mission n’envisage pas d’attaques sur le territoire yéménite; même si elle mettra en place une protection militaire déterminée. La validation définitive de la mission est espérée lors du prochain Conseil des affaires étrangères qui réunira les ministres concernés.