Le ministre de l’Éducation, Mohamed Ali Boughdiri, confirme lors d’une séance plénière au Parlement, ce mardi 23 janvier 2024, que la question du travail précaire préoccupe le gouvernement et le président de la République.
Mohamed Ali Boughdiri ajoute que personne n’accepte la persistance des formes de travail précaire. Car elles sont humiliantes et comportent des injustices envers des individus ayant obtenu des diplômes universitaires. Tout en reconnaissant qu’il fait face à un phénomène qui existait dans les années précédentes et qui touche des milliers de personnes.
Le ministre souligne que, par respect pour les enseignants et les enseignants suppléants, le chef de l’État a autorisé une augmentation de l’allocation qui leur est destinée; et ce, dans le cadre du processus de résolution définitive de leur situation.
En outre, il assure que des efforts seront déployés pour rendre les salaires des enseignants suppléants mensuels. En particulier après les retards dans la publication du décret organisant cette allocation.
Par ailleurs, en ce qui concerne l’enseignement primaire, le ministre indique que l’orientation future serait de s’appuyer sur les Instituts de sciences de l’éducation pour le recrutement des enseignants. Et ce, dans le cadre d’une rupture avec toutes les formes de travail précaire.
Pour ce qui est de l’enseignement secondaire, le ministre de l’Éducation révèle qu’environ 6 000 remplaçants sont actuellement employés et que leur situation sera progressivement résolue.