La Chambre de commerce et d’industrie de Sfax (CCIS) organise une formation destinée à ses entreprises adhérentes. Pour en savoir davantage, nous avons contacté Madame Sana Abid, cheffe de service principale et directrice formation à la CCIS.
Vous organisez une formation destinée aux entreprises pour le 1er semestre 2024 sur la procédure de dédouanement, l’anglais des affaires, en passant par le commerce électronique international. Sur quelles bases avez-vous choisi ces thèmes?
Sana Abid : La planification des activités de formation est basée sur deux facteurs principaux. A savoir, premièrement, les besoins des entreprises de la région identifiés par le biais d’une enquête élaborée à cette fin. Cette enquête est menée par le département formation de la CCI de Sfax au cours du dernier trimestre de chaque année. Cet outil renforce le choix de la proximité et permet une visibilité plus claire sur les besoins réels des entreprises.
Deuxièmement, les enjeux et priorités en matière de formation : en plus de l’identification des besoins, il y a lieu d’alimenter notre programme par des formation « imposées » par les enjeux, les circonstances et les priorités d’ordre économique ou encore par des circonstances ciblant certains aspects spécifique (l’e-commerce, l’export, …).
Dans quels domaines travaillent les entreprises cibles?
La CCI de Sfax, partant de sa mission principale de soutenir le secteur privé, s’adresse aux entreprises opérant dans le secteur privé, tous domaines confondus (industrie, commerce, services, petits métiers, artisanat).
L’Intelligence artificielle (IA) porte en elle plusieurs craintes sur l’emploi notamment. En ce sens qu’elle permet d’automatiser certaines tâches de manière significative. Toutefois, elle demeure un facteur de développement économique qu’on ne peut pas ignorer.
Les choix et les orientation stratégiques portés par les responsables et les dirigeants dans le secteur public et même privé seront déterminants quant aux effets et usages de l’IA et son impact sur l’économie en général et sur l’emploi en particulier.
Au final, l’Intelligence artificielle est un risque, mais représente surtout beaucoup d’opportunités.