Les analystes stratégiques de JP Morgan ont déclaré qu’Israël connaîtrait la plus forte augmentation de l’émission de bons du Trésor, multipliée par quatre, pour atteindre 83 milliards de shekels (22,11 milliards de dollars) cette année (2024). Et ce, contre seulement 19 milliards de shekels (5,06 milliards de dollars) en 2023. En raison des répercussions de sa guerre contre Gaza, qui dure depuis 109 jours.
La banque a déclaré dans un mémorandum publié mardi 23 janvier 2024 qu’elle basait ses estimations sur le budget modifié d’Israël la semaine dernière.
Israël a augmenté ses dépenses dans son budget 2024 de 55 milliards de shekels (14,7 milliards de dollars) à la lumière de la guerre qu’il mène.
Israël s’attend à ce que le déficit budgétaire pour l’année en cours augmente de 6,6 % du PIB.
Selon le gouvernement israélien, la guerre contre Gaza, qui a débuté le 7 octobre, entraînera une baisse de la croissance économique de 1,1 point de pourcentage pour l’année en cours; après des pertes attendues de 1,4 point de pourcentage l’année dernière.
L’impact financier de la guerre est estimé à environ 150 milliards de shekels (40,25 milliards de dollars) pour la période 2023-2024. En supposant que la guerre se termine au premier trimestre de l’année, ont déclaré les analystes de JP Morgan dans une note.