Le président de la République, Kaïs Saïed, s’est rendu le mercredi 31 janvier 2024 à la Société nationale de cellulose et de papier alfa à Kasserine, où il a rencontré plusieurs cadres et employés de la société . Il a souligné qu’il n’y avait pas de place pour la négligence envers cette entreprise et toutes nos institutions nationales.
Kaïs Saïed a également examiné plusieurs dossiers de corruption et a insisté sur la nécessité de tenir pour responsables tous ceux qui ont porté atteinte à cette institution nationale. Le président a visité toutes les sections de l’entreprise et a constaté de nombreuses irrégularités qui n’auraient pas eu lieu sans la politique suivie depuis le début des années 2000 visant à la négliger. Cette politique s’est poursuivie depuis 2011, ouvrant la voie aux lobbies au moment où l’entreprise ne couvrait pas seulement les besoins du marché tunisien, mais exportait également ses produits vers de nombreux pays. Kaïs Saïed a écouté les ouvriers, leurs préoccupations et les grandes irrégularités dans la gestion. Tout en affirmant qu’il n’y avait pas de tolérance envers ceux qui ont joué avec les ressources du peuple tunisien.
Ensuite, le président s’est rendu à la délégation de Majel Bel Abbès, discutant avec les citoyens de leurs préoccupations et soulignant la nécessité pour chaque responsable, qu’il soit au niveau national, régional ou local, de prendre la responsabilité totale de son secteur.
Enfin, le président s’est rendu à Oum El Aksab dans les gouvernorats de Kasserine et Gafsa, où il a également écouté les préoccupations des citoyens concernant les obstacles dans les domaines du transport, de la santé et d’autres infrastructures.
Le président a encouragé les citoyens à prendre l’initiative de créer des entreprises privées, insistant sur la création d’un secrétariat d’État pour faciliter la formation de ce nouveau type d’entreprises et sur le fait que le citoyen tunisien est capable de créer une richesse qui profitera non seulement à lui-même, mais à toute la nation.
Enfin, le président a conclu que les revendications du peuple tunisien ne peuvent être réalisées qu’avec de nouvelles législations découlant de sa volonté. Mais aussi, en purgeant le pays des corrompus, que ce soit au sein des organes de l’État ou en dehors.