Tout individu répondant aux conditions prévues par la loi électorale en vigueur peut se porter candidat à l’élection présidentielle de 2024. C’est ce qu’annonce Mohamed Tlili Mnasri, porte-parole de l’Instance supérieure indépendante pour les élections (ISIE).
M. Mnasri démentit les informations selon lesquelles les personnes faisant l’objet de poursuites judiciaires ne pourraient pas se porter candidat. Ajoutant que la loi en vigueur n’empêche guère une personne incarcérée ou faisant l’objet de poursuites judiciaires de prendre part à la course pour l’élection présidentielle.
Dans une interview accordée à l’agence TAP, M. Mnasri a expliqué que les conditions de candidature prévues par la loi organique n°2014-16 du 26 mai 2014 relative aux élections et aux référendums ne prévoient pas la présentation ou le dépôt du bulletin n°3 (Bulletin du casier judiciaire du citoyen). Cela signifie que toute personne faisant l’objet de poursuites judiciaires ou incarcérée peut se porter candidate à l’élection présidentielle, a-t-il encore dit.
Le porte-parole de l’Instance électorale a affirmé que deux nouvelles conditions ont été dictées par la nouvelle Constitution de 2022. En vertu de ladite Constitution, toute personne désirant se porter candidate, doit avoir le jour du dépôt de sa candidature 40 ans et être née de parents et grands-parents de nationalité tunisienne.
Avec TAP