Lors de son intervention lors de l’émission « RDV9 » animée par Malek Baccari sur Attessia TV le 8 février 2024, Hatem Mliki, ancien élu et expert en développement, a fait une déclaration percutante sur la situation économique de la Tunisie. Avec une conviction palpable, Mliki a évoqué la perspective d’un nouvel emprunt auprès de la Banque Centrale Tunisienne en 2025, réaffirmant ainsi les défis financiers persistants du pays.
Remontant le fil du temps pour illustrer son point de vue, Hatem Mliki a rappelé l’usage par l’ancien chef du gouvernement Youssef Chahed de l’argument du défaut de paiement pour pousser l’adoption du budget 2019 par le Parlement. Cette stratégie, selon Mliki, semble réapparaître dans le discours actuel.
Opposé à la politique d’austérité, Mliki a exprimé fermement son désaccord avec l’idée de mettre la population dans une situation de détresse financière en la mettant en garde contre un défaut de paiement imminent. Il a souligné la continuité des défis économiques auxquels le pays est confronté et a plaidé en faveur d’une expansion budgétaire, arguant que les besoins croissants du pays ne peuvent être ignorés.
Dans une mise en garde solennelle, Mliki a mis en lumière le risque de répétition de cette situation sans une réforme structurelle profonde. Il a mis en évidence la nécessité urgente de changements significatifs pour éviter de futures crises financières, soulignant ainsi l’importance cruciale des réformes économiques à entreprendre.
Dans la soirée du mardi 6 février 2024, les députés ont adopté le projet de loi portant “autorisation exceptionnelle à la BCT” d’octroyer des facilités au profit de la Trésorerie générale de la Tunisie pour une une valeur de 7 milliards de dinars.