Mohamed Arkab, ministre algérien de l’Energie et des Mines, a rencontré, dimanche 11 février 2024, une délégation de la Banque mondiale, conduite par Sayed Toqir Hussain Shah, directeur exécutif et chef de la mission de la Banque mondiale en Algérie.
Au cours de l’entretien, les deux parties ont discuté des possibilités de coopération entre l’Algérie et la Banque mondiale, notamment en matière d’échange d’expertise et d’assistance technique dans les projets en cours et à venir, notamment dans le domaine du développement des énergies renouvelables et des efforts de l’Algérie pour réduire les émissions mondiales de gaz à effet de serre, ainsi que les projets des secteurs de l’énergie et des mines en général.
Par la suite, le ministre algérien des Finances, Laaziz Faid, a reçu à Alger, l’administrateur représentant la circonscription à laquelle appartient l’Algérie au niveau du Conseil d’administration du groupe de la Banque mondiale (BM), Sayed Toqir Hussain Shah, avec lequel il a évoqué les défis économiques et sociaux de l’Algérie et de la région.
Selon un communiqué du ministère, cette rencontre « s’inscrit dans le cadre d’une recherche d’une compréhension approfondie par M. Shah (de nationalité pakistanaise), du contexte économique et social de l’Algérie et des défis auxquels est confronté notre pays (l’Algérie) et les pays de la région », a rapporté le site algérien ‘Express Algérie’.
Au cours de leurs échanges, le ministre des Finances a fait part à son interlocuteur de « l’engagement résolu de l’Algérie dans un programme de réformes économiques ambitieux », qui visent principalement à « promouvoir un développement économique durable et inclusif, centré sur le développement humain », selon le communiqué.
Sur un autre plan, M. Faid a mis en avant l’importance accordée par l’Algérie à la gestion des risques climatiques, reconnaissant leur impact considérable sur le développement socio-économique, à travers une meilleure résilience et l’adoption de stratégies d’adaptation, notamment dans les secteurs de l’agriculture et de l’eau, ce qui s’est traduit par un important programme d’investissement pour desserrer la contrainte du stress hydrique à travers, notamment, la réalisation de nouvelles stations de dessalements d’eau de mer.
De plus, l’Algérie s’engage activement dans la transition vers les énergies renouvelables, contribuant ainsi à lutter contre le changement climatique, tout en démontrant son engagement « ferme » en faveur d’un développement durable et respectueux de l’environnement, ajoute-t-il.
De son côté, M. Shah « a félicité l’Algérie pour sa vision, ses performances et sa réactivité qui lui ont permis de maintenir une trajectoire de croissance stable et ce, en dépit des impacts engendrés par les multiples crises qu’a connu le monde, notamment avec l’avènement de la pandémie du Covid-19 », selon la même source.
L’Algérie qui pourrait, selon M. Shah, partager son « expérience réussie » en matière de gestion des crises est « invitée à participer comme leader à la prochaine réunion du Caucus africain, dans la mesure où l’ensemble de ses réformes engagées s’alignent parfaitement avec la vision de la Banque mondiale ».
En termes de coopération, M. Shah a pris acte des besoins exprimés par le ministre des Finances en faveur d’une collaboration renforcée, notamment dans les domaines du partage de connaissances, du renforcement des capacités, et du soutien technique.
Il convient de rappeler que le Conseil d’administration du groupe de la Banque mondiale (BIRD, IDA et SFI) qui compte 25 membres, est l’organe de gouvernance suprême de l’institution, chargé de prendre les décisions stratégiques et politiques.