Lors d’une conférence de presse, qui se tenait ce lundi 12 février au siège du parti PDL, Mohamed Karim Krifa, dirigeant du parti et membre du comité de défense d’Abir Moussi, a exprimé ses préoccupations. Et ce, quant à la convocation de la présidente du parti devant le tribunal de première instance de Tunis le lendemain; en même temps que les accusés dans l’affaire de l’assassinat de Chokri Belaïd.
Il précise dans ce contexte : « Cette simultanéité représente une menace pour sa sécurité physique. » Tout en soulignant que convoquer Abir Moussi en même temps que des individus qualifiés de terroristes au centre de détention du tribunal envoie un message alarmant.
Il a mis en garde contre ce qu’il a décrit comme des tentatives visant à éliminer la dirigeante du PDL. Tout en citant l’incident tragique impliquant Chokri Belaïd. Mais en apportant une clarification qu’il n’accuse aucune partie, et souhaite simplement alerter sur les dangers potentiels.
En outre, le membre du comité de défense d’Abir Moussi a attribué la responsabilité de la sécurité physique d’Abir Moussi au gouvernement actuel et à l’État
A cet égard, notons qu’Abir Moussi, actuellement détenue, a été convoquée à comparaître le 13 février devant un juge d’instruction du tribunal de première instance de Tunis. Et ce, dans le cadre d’une nouvelle affaire initiée par l’ISIE, en relation avec des déclarations faites aux médias lors d’une conférence de presse sur la position du parti lors des dernières élections législatives en décembre 2022.