En 2018, l’Organisation mondiale de la santé (OMS) s’était fixé pour objectif (ô combien ambitieux) d’éliminer totalement les acides gras trans (AGT) vers 2023. Malheureusement, cet objectif n’a pas été atteint. Toutefois, des progrès remarquables ont été accomplis dans ce domaine dans toutes les régions du monde, se félicite l’agence de santé de l’ONU, dans un communiqué publié récemment.
Le directeur général de l’OMS, Dr Tedros Adhanom Ghebreyesus, a déclaré que les influences des AGT sur la santé sont semblables à celles du tabac dans le domaine des produits alimentaires.
Les AGT proviennent d’huiles végétales utilisées dans de nombreux produits de boulangerie, huiles de friture, aliments frits et graisses durcies, comme la margarine et le ghee végétal. Elles sont peu coûteuses et prolongent la durée de conservation des aliments transformés.
L’OMS appelle à ce que les AGT soient remplacés par des huiles plus saines, qui ne soient pas plus chères.
L’initiative « Replace» lancée par l’OMS sauve annuellement 183 000 vies. Il y a une amélioration considérable de l’environnement alimentaire de 3,7 milliards de personnes, soit 46 % de la population mondiale.
A noter par ailleurs que cinq pays ont été cités comme exemple à suivre en la matière, à savoir la Pologne, l’Arabie saoudite, le Danemark, la Lituanie et la Thaïlande.