Le président algérien, Abdelmadjid Tebboune, a annoncé, lors des réunions du comité directeur des chefs d’État et de gouvernement de l’agence de développement de l’Union africaine, qui se sont déroulées par visioconférence, que l’Algérie va établir plusieurs zones de libre-échange avec cinq pays africains en 2024. Il s’agit de la Mauritanie, du Mali, du Niger, de la Tunisie et de la Libye. Telle est l’annonce de l’agence de presse italienne Ansa.it.
Toujours selon le site Ansa.it, le président algérien a fait savoir que le processus débutera avec la Mauritanie. Suivront les pays du Sahel, à savoir le Mali et le Niger. Puis viendront celles de la Tunisie et de la Libye.
En outre, il a affirmé l’engagement de l’Algérie à atteindre les objectifs de développement économique et d’intégration continentale.
De ce fait, Abdelmadjid Tebboune a également évoqué le projet de la route transsaharienne, lancé il y a plusieurs années. Lequel devrait relier six pays africains et vise à briser l’isolement des pays du Sahel.
En outre, il a mentionné l’initiative visant à établir un réseau transsaharien de fibres optiques pour stimuler l’économie numérique. Tout en faisant référence au projet routier reliant Tindouf, dans le sud-ouest de l’Algérie, à Zouerate, dans le nord de la Mauritanie.
Enfin, il est intéressant de mettre en perspective ces décisions des autorités algériennes avec celles de l’Italie. En effet, il y a quelques jours de cela, précisément le 2 février 2024, Giorgia Meloni, la présidente du Conseil italien, avait fait état du déblocage d’une enveloppe de 8 milliards d’euros pour lutter contre les flux migratoires.
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