Le groupe des BRICS représentera 40 % du PIB mondial d’ici quatre ans. C’est ce qu’a déclaré la cheffe de la Nouvelle Banque de Développement.
Les États membres des BRICS dépasseront le G7 en termes de part dans le PIB mondial au cours des quatre prochaines années. Ainsi a affirmé hier la directrice de la Nouvelle Banque de développement (NDB), Dilma Rousseff.
S’exprimant lors du Sommet mondial des gouvernements à Dubaï, la président de la banque multinationale a déclaré qu’avec l’ajout de nouveaux membres, la part du groupe dans la production économique mondiale passerait des 35 % actuels à 40 % d’ici 2028. Tandis que celle du G7, groupe des pays développés, diminuera à 27,8 %.
Mme Rousseff a également noté que la part des BRICS dans le commerce mondial est passée de 37 % en 2016 à 41 % en 2022. Alors que le G7 a vu sa position s’éroder, sa part passant de 62 % à 58 %.
Le groupe des économies émergentes des BRICS, qui comprenait auparavant le Brésil, la Russie, l’Inde, la Chine et l’Afrique du Sud, a connu une expansion majeure après l’adhésion de l’Arabie saoudite, de l’Iran, de l’Éthiopie, de l’Égypte et des Émirats arabes unis en janvier de cette année.
Avec l’ajout des cinq nouvelles nations, les BRICS sont donc sur le point de contrôler plus de 40 % de la production mondiale de pétrole brut. Tandis que leur population atteindra près de 3,6 milliards d’habitants, soit près de la moitié du total mondial.
Enfin, notons que la NDB, basée à Shanghai, a été créée en 2014 par le Brésil, la Russie, l’Inde, la Chine et l’Afrique du Sud. Et ce, dans le but de financer des projets d’infrastructure et de développement durable. La banque a officiellement ouvert ses portes en 2015 et a ensuite été rejointe par le Bangladesh, les Émirats arabes unis, l’Égypte et l’Uruguay. L’Arabie saoudite est également en pourparlers pour devenir membre.