La croissance du Produit intérieur brut (PIB) en volume, corrigée de l’effet des variations saisonnières, a enregistré un repli de 0,2 % au cours du quatrième trimestre de 2023, par rapport au dernier trimestre de 2022 (en rythme annuel).
Elle enregistre ainsi une augmentation par rapport au trimestre précédent (0,5 %), selon les estimations préliminaires des comptes nationaux trimestriels, publiées jeudi 15 février par l’INS.
Au total, et en première estimation, l’économie nationale aurait enregistré une croissance à 0,4 % sur l’ensemble de l’exercice 2023. Hors agriculture le PIB annuel progresserait de 1,6 %.
Au quatrième trimestre, l’activité a surtout bénéficié de la dynamique des branches des services marchands, notamment celles de l’hôtellerie et de la restauration (+8,6 %).
Parallèlement, la forte décroissance dans le secteur agricole, résultant de conditions climatiques difficiles durant trois années consécutives, semble s’amortir. Avec une baisse de la valeur ajoutée qui s’atténue au quatrième trimestre (-11,2 %, contre -15,6 % au trimestre précédent).
Les données publiées par l’INS font état de la croissance de la valeur ajoutée du secteur informatique et de la communication (+4,8 %); outre les services non marchands (tels que services administratifs) qui ont cru de 1,4 %.
Le secteur des industries manufacturières a transcrit une régression de 1,3 %, en glissement annuel durant le quatrième trimestre de 2023. En revanche, la valeur ajoutée du secteur de l’énergie, des mines, de l’eau, de l’assainissement et de traitement des déchets s’est repliée de 2,3 %, en raison de la diminution de la production du secteur d’extraction du pétrole et du gaz naturel de 4,8 %; outre la régression de la croissance du secteur des mines de 7,5 % en glissement annuel.
Globalement, le secteur industriel a enregistré une régression de 1,5 % en glissement annuel. Le secteur du bâtiment et de la construction a enregistré une croissance négative en glissement annuel (-4,1 %) durant le quatrième trimestre de l’exercice écoulé.
Dans ce contexte, la demande intérieure en volume s’est repliée de 0,2 % et en affichant une contribution négative de 0,4 point de pourcentage à la croissance économique du deuxième trimestre (-0,2).
Enfin, le solde des échanges extérieurs de biens et services a contribué à hauteur de 0,2 point. Et ce, du fait de la hausse du volume des exportations (8 %) qui a dépassé légèrement celle des importations (6,7 %).
Avec TAP