Plusieurs départements ministériels s’attèlent à réviser et à amender le cadre juridique régissant les activités et les avantages pour les start-up, à savoir Startup Act. C’est ce qu’a affirmé Sofiene Hemissi, PDG du Pôle technologique Smart Tunisian Technoparks, dans une déclaration à L’Économiste Maghrébin, mardi 20 février 2024. C’était lors de la « Deuxième rencontre régionale des parties prenantes pour renforcer la croissance des start-up », organisée dans un hôtel aux Berges du Lac à Tunis.
L’intervenant affirme que la Tunisie a accompli plusieurs réalisations en matière d’entrepreneuriat et de soutien aux porteurs de projets.
Lire aussi : Ecosystème des startup en Tunisie : vers un Startup Act 2.0
Il précise que certains plaident pour l’amendement de la loi, tandis que d’autres préconisent sa refonte. Le projet d’amendement aurait été discuté lors d’un conseil ministériel en décembre 2023. Sofiene Hemissi estime, dans le même contexte, qu’après six ans d’application, cette loi doit être amendée pour être en phase avec les nouveaux besoins des entrepreneurs.
Il explique : « Bien que nous ayons le Start Up Act, nous avons proposé des améliorations. » Il souligne que toutes les structures concernées travaillent actuellement sur le projet d’amendement.
Répondant à notre question sur les aspects qui seront réformés, Sofiene Hemissi met particulièrement en avant l’obtention de certaines autorisations. Mais aussi les mécanismes de financement et l’accès au marché, notamment en ce qui concerne les marchés publics.