Le mouvement syndical, prévu le 02 mars prochain à la place de la Kasbah, vise à revendiquer l’ouverture d’un dialogue social et le respect du droit syndical qui sont une ligne rouge à ne pas franchir ». C’est ce qu’a fait savoir jeudi, Noureddine Taboubi, secrétaire général de l’Union générale tunisienne du travail (UGTT).
« Nous savons que le pays est en crise économique et on accuse toujours l’UGTT de suspendre la production avec les grèves et c’est pour cette raison que nous avons choisi de protester un jour de congé (samedi) pour revendiquer l’ouverture d’un dialogue social qui est un acquis incontestable et un signe de progrès d’une société », a-t-il soutenu dans une déclaration à l’agence TAP en marge des travaux du congrès des comités de la femme et des jeunes travailleurs de la fédération arabe des travailleurs du pétrole, des mines et de la chimie tenu à Hammamet.
Dans ce contexte, Noureddine Taboubi a souligné le besoin de booster l’investissement par la création d’un climat favorable à l’entrepreneuriat.
« Nous parlons de démocratie alors que le Tunisien se plaint de la détérioration de son pouvoir d’achat et du manque de produits de base. Et le faible taux de participation aux élections est un indicateur important que le pouvoir politique n’a pas saisi », a-t-il dit.
Avec TAP