Les mesures visent les fabricants de munitions, les entreprises d’électronique ainsi que les négociants en diamant et en pétrole.
Le ministre britannique des Affaires étrangères, David Cameron, a annoncé, jeudi 22 février 2024, plus de 50 nouvelles sanctions visant des particuliers et des entreprises russes. Ce plan, annoncé dans un communiqué de presse sur le site Internet du gouvernement britannique, est destiné à marquer le deuxième anniversaire du début de l’opération militaire russe en Ukraine le 24 février.
Les nouvelles sanctions visent les entités qui fournissent à l’armée russe des munitions telles que des systèmes de lancement de roquettes, des missiles et des explosifs, selon le communiqué de presse. Sont également sanctionnées des sources de revenus clés pour l’État russe, tels que les métaux, les diamants et le commerce de l’énergie.
Selon le rapport, parmi les personnes sanctionnées figurent l’entreprise d’État Sverdlov qui, selon le gouvernement britannique, est le plus grand groupe de l’industrie russe de munitions, ainsi que plusieurs importateurs et fabricants russes clés de machines-outils.
Des restrictions ont également été imposées au négociant pétrolier Niels Troost et à sa société Paramount Energy & Commodities SA, ainsi qu’à plusieurs compagnies maritimes.
La liste noire comprend également deux sociétés diamantaires russes, dont le principal producteur Alrosa et son nouveau PDG, Pavel Marinychev. Le projet énergétique Arctic LNG 2 et le producteur de GNL Novatek ont également été mis sur liste noire. Cinq dirigeants ou propriétaires de grands producteurs russes de cuivre, de zinc et d’acier ont été visés, ainsi que deux entreprises d’aluminium.
Plusieurs entités et individus non russes figurent également dans la dernière liste, notamment une entreprise turque qui, selon la Grande-Bretagne, fournissait des produits électroniques à la Russie, et trois sociétés d’électronique en Chine, entre autres.
Le gouvernement britannique a également déclaré qu’il se préparait à renforcer ses pouvoirs pour cibler « les activités maritimes russes malveillantes et les navires individuels de la « flotte fantôme » utilisés par la Russie pour atténuer le coup des sanctions liées au pétrole imposées par le Royaume-Uni aux côtés de ses partenaires du G7.
Le Royaume-Uni a jusqu’à présent mis sur liste noire 2 000 personnes, entreprises et groupes liés à la Russie, selon le communiqué de presse.