Les membres de la Garde des installations pétrolières en Libye annoncent « la fermeture de tous les champs et lignes transportant du pétrole et du gaz dans les régions du sud-ouest », exigeant le respect de leurs droits et de leurs allocations financières.
Ils ont déclaré dans un communiqué qu’ils ont adressé au « gouvernement d’unité nationale » un délai d’une heure pour répondre à leurs demandes, mais « en vain », soulignant que les instructions du chef du gouvernement, Abdelhamid Dbaiba, concernant l’octroi de leur dû n’ont pas été mises en œuvre.
Si les membres de la Garde des installations pétrolières continuent d’appliquer leur décision, le pétrole libyen reviendra à nouveau dans le cycle de fermeture partielle dont il n’est que peu sorti. A noter que la compagnie pétrolière nationale de la Libye (NOC) avait précédemment annoncé la levée de la « force majeure » sur le champ de Sharara et la reprise de la production, après que le rassemblement des jeunes et des femmes du Fezzan a annoncé la suspension de son sit-in sur le terrain.
Un certain nombre de membres de la Garde des installations pétrolières en Libye se sont postés, vendredi 23 février 2024, devant le champ de North Hamada, dans le sud de la Libye, pour renouveler leurs plaintes contre ce qu’ils ont décrit comme « le manquement des autorités compétentes à répondre à leurs demandes légitimes sans sabotage ni aucune violation des biens de l’État.
La fermeture répétée des gisements de pétrole en Libye, de temps en temps, a soulevé de nombreuses questions pour les Libyens, car il s’agit de « la seule subsistance du peuple », se demandant « qui supporte la facture de la perturbation de la production, devenue ‘otage’, en Libye à la lumière de la division qui se produit entre deux gouvernements qui se disputent le pouvoir.