La chambre criminelle près le tribunal de première instance de Tunis a condamné, par contumace, l’ancien président de la Tunisie, Moncef Marzouki (2012/2014), à huit ans de prison avec exécution immédiate, a déclaré, vendredi, le porte-parole officiel du tribunal de première instance de Tunis, Mohamed Zitouna.
Selon la même source, les chefs d’accusation portés contre Marzouki tiennent essentiellement à « un attentat dans le but de changer la forme du gouvernement, d’inciter les gens à s’armer les uns contre les autres et de provoquer le désordre, le meurtre ou le pillage sur le territoire tunisien » au sens de l’article 72 du code pénal.
Le porte-parole a ajouté que ces accusations ont été portées contre Marzouki sur fond d’une allocution relayée via les réseaux sociaux dans le cadre d’une conférence organisée à l’étranger au cours de laquelle l’accusé a incité les institutions du pays à la désobéissance et au renversement du régime.
Avec TAP