La Tunisie appelle la communauté internationale à contraindre Israël à cesser l’offensive barbare contre Gaza et à mettre fin à l’occupation continue depuis plus de 75 ans.
La Tunisie exhorte, également, la communauté internationale à condamner les forces de l’occupation israélienne pour les crimes odieux commis à l’encontre du peuple palestinien. C’était lors d’une allocution prononcée, mardi 27 février, par le ministre des Affaires étrangères, de la Migration et des Tunisiens à l’étranger, Nabil Ammar, à la 55e session du Conseil des droits de l’Homme des Nations unies à Genève (Suisse).
Selon un communiqué du département des Affaires étrangères, la Tunisie a souligné l’impératif pour la communauté internationale d’obliger l’entité occupante de mettre en application la décision rendue par la Cour internationale de Justice (CIJ) dans l’affaire opposant l’Afrique du Sud à Israël pour « génocide » présumé à Gaza.
En effet, la Cour internationale avait ordonné, vendredi 23 février, qu’Israël prenne immédiatement des mesures pour garantir que son armée ne viole pas la Convention sur le génocide.
Dans son discours, Nabil Ammar a mis l’accent sur la nécessité d’un engagement réel et sincère de la part de toute la communauté internationale pour respecter la Charte des Nations Unies.
« La tenue de la 55e session du Conseil des droits de l’Homme intervient dans un contexte international sans précédent où les droits de l’Homme sont violés, avec la plus grande barbarie dans la bande de Gaza et les territoires palestiniens occupés et ce, au vu et au su de la communauté internationale paralysée par une minorité de pays », a fait remarquer Nabil Ammar.
Parmi les paradoxes, poursuit le ministre, la commémoration, en décembre dernier, du 75e anniversaire de la Déclaration universelle des droits de l’Homme à une époque où ces droits sont, dans plusieurs régions, transgressés avec une cruauté sans nom.
L’offensive israélienne a, en effet, fait à Gaza près de 30 mille morts et 68 mille blessés, dont des femmes et des enfants pour la plupart, a-t-il rappelé.
Avec TAP