5 millions de dinars. Tel est le montant de l’investissement programmé en 2024 par l’Office de l’Aviation Civile et des Aéroports (OACA) pour dynamiser l’activité des aéroports tunisiens et garantir le niveau d’opérationnalité. C’est ce qu’a révélé le ministre du Transport, Rabie Majidi, lors d’une plénière tenue à l’Assemblée des représentants du peuple (ARP), mardi 27 février 2024.
Concernant la redynamisation de l’aéroport Tabarka-Ain Draham, question posée par le député Mohamed Yahyaoui, le ministre du Transport a répondu que l’OACA a accusé des pertes estimées à 8,5 millions de dinars en 2022. Et ce, suite aux dépenses d’exploitation et à ses efforts visant à préserver l’opérationnalité des aéroports et à continuer la politique d’exonération des redevances d’aéroports et de services de navigation aérienne.
Et l’aéroport de Tabarka est concerné par la nouvelle politique d’orientation du ministère. Avec pour objectif de dynamiser tous les aéroports nationaux. Et ce à travers l’encouragement du secteur privé, la création de zones industrielles et logistiques aéronautiques. Ainsi que la mise en place d’une stratégie de communication afin de promouvoir toute la région du nord-ouest.
En effet, « l’aéroport de Tabarka a connu ces dernières années une chute considérable du nombre de passagers qui est passé de plus de 65 000 en 2010 à seulement 1 000 passagers en 2016 », déplore le ministre. Dans ce cadre, le député propose la mise en place d’une commission nationale afin de booster l’activité de cet aéroport. Tout en mettant l’accent sur l’importance de l’ouverture de l’Open Sky.
Toujours concernant la commune de Tabarka, Mohamed Yahyaoui interpelle également le ministre du Transport à propos du projet de création d’un centre de visite technique dans cette région. Rabie Majidi a assuré que la délégation a proposé une parcelle de terrain appartenant à l’Agence technique des transports terrestres (ATTT) afin de construire un centre. Sauf qu’il s’est avéré que ce terrain est la propriété de l’Etat.
Mais cette réponse n’a pas convaincu le député qui a argumenté sa demande concernant la création d’un centre de visite technique à Tabarka parce que cette délégation est la plus éloignée des délégations du centre du gouvernorat de Jendouba (elle se situe à 82 km); mais aussi à cause de l’augmentation du nombre des immatriculations.