Dans une déclaration à leconomistemaghrebin.com, Achraf Aouadi, président de l’Organisation I Watch, a indiqué que l’Assemblée des représentants du peuple doit agir pour concevoir des lois favorisant la lutte contre la corruption dans le secteur privé.
Dans le même contexte, il a rappelé que la Tunisie a signé une convention avec les Nations unies en 2008 relative à la lutte contre la corruption. « En 2013, des experts du gouvernement ont préparé un rapport sur la corruption en Tunisie. Parmi les faiblesses décelées, l’absence de cadre juridique propre au secteur privé pour la lutte contre la corruption et la nécessité de protéger les témoins dans ce genre d’affaires », indique-t-il.
Après avoir publié le rapport, c’est le rôle de l’ARP de légiférer dans ce sens-là, espère-t-il. « La Douane et les appels d’offres sont les points où le secteur privé et le secteur public se croisent quand il s’agit de corruption », remarque-t-il.
Il est à noter que des tables rondes sur la corruption en Tunisie seront organisées par l’association d’ici le mois de mars 2016 afin de sensibiliser sur l’importance de la lutte contre la corruption.