Selon la 30ème édition de l’« Indice de liberté économique 2024 » du think tank américain, The Heritage Foundation, le Maroc occupe la place de leader en Afrique du Nord, 9ème dans la région MENA et au 101ème rang mondial, avec un score de 56,8 points sur 100.
« Des succès notables ont été constatés dans la liberté financière… un tableau reluisant pour l’économie nationale », rapporte L’Opinion du Maroc.
A rappeler que l’Indice a été lancé en 1995 et évalue 184 économies mondiales dans quatre grands domaines et qui portent sur la liberté économique, à savoir : l’Etat de droit, la taille du gouvernement, l’efficacité de la réglementation et l’ouverture des marchés.
A cet effet, douze facteurs quantitatifs ont été utilisés pour calculer l’Indice : Droit de propriété, Intégrité du gouvernement, Efficacité judiciaire, Dépenses publiques, Pression fiscale, Santé fiscale, Liberté des affaires, Liberté de travail, Liberté monétaire, Liberté commerciale, Liberté d’investissement, et Liberté financière.
C’est ainsi que, dans le détail, The Heritage Foundation fait savoir que le score du Maroc en matière de droits de propriété est de 57,6 ; 32,9 en matière d’efficacité judiciaire ; 33,9 en matière d’intégrité gouvernementale ; 48,6 en matière de liberté du travail.
Mais le Royaume chérifien enregistre des performances remarquables en matière de liberté des affaires (68,5), de liberté monétaire (71,1), de liberté commerciale (67,4), de liberté d’investissement (65) et de liberté financière (70).
Les rédacteurs du rapport souligne par ailleurs que «le taux de droit moyen pondéré par les échanges commerciaux est de 11,3%. Les investisseurs étrangers et nationaux sont généralement traités sur un pied d’égalité devant la loi. Le secteur financier compétitif continue de croître et offre une gamme d’options de financement. La Bourse ne restreint pas la participation étrangère».
Ceci étant, sur le plan fiscal, le rapport juge « les taux d’imposition sur le revenu des particuliers (38%) et sur les sociétés (32%) élevés au Maroc. La charge fiscale équivaut à 27,1% du PIB. Les dépenses publiques moyennes sur trois ans et le solde budgétaire sont respectivement de 32,6% et -6,1% du PIB. La dette publique s’élève à 71,5% du PIB », lit-on.
Ce classement montre donc que le Maroc fait mieux que l’Algérie (classée 164ème), la Tunisie (150ème), l’Egypte (146ème) et la Mauritanie (classée 110ème).
Le Top 5 mondial est constitué respectivement de Singapour, de la Suisse, de l’Irlande, de Taiwan et du Luxembourg.