L’Etat hébreu « brille » par sa cruauté et son irrespect du droit international. On ne peut pas, en cette journée internationale des droits de la femme, ne pas penser à cette frange de la société connue pour son extrême vulnérabilité, à savoir les femmes palestiniennes.
Selon l’ONU Femmes, 9 000 femmes ont perdu la vie à Gaza depuis le 7 octobre 2023, relevant toutefois que ce chiffre est « probablement sous-estimé, car beaucoup plus de femmes palestiniennes seraient mortes sous les décombres ». L’organisme onusien poursuit en disant que 63 femmes sont quotidiennement victimes des assauts israéliens.
Selon des chiffres fourmis par l’OCHA, le Bureau de la coordination des affaires humanitaires pour les Nations unies dans le territoire palestinien, dénombre pour sa part quelque 30 000 personnes tuées et plus de 71 000 autres blessées depuis le 7 octobre.
Les ménages palestiniens sont de plus en plus précaires… La famine est par conséquent un fléau qui ne cesse d’augmenter en Palestine. Selon l’ONU Femmes, pour près de 9 femmes sur 10 (87 %), l’accès à la nourriture est plus difficile. Ce qui oblige certaines d’elles à chercher de la nourriture sous les décombres ou dans les bennes à ordure.
On aura donc compris que la Journée internationale des droits de la femme, notamment celle du 8 mars 2024, ne constitue pas une fête les Palestiniennes vivant en Palestine en général, et à Gaza en particulier.