La Chine est en train de lever plus de 27 milliards de dollars pour le plus grand fonds de puces du pays, dans le but d’accélérer le développement de technologies avancées pour faire face aux restrictions croissantes des États-Unis dans le domaine des puces et de l’intelligence artificielle, rapporte Bloomberg News.
Dans le même temps, des sources bien informées ont indiqué que le géant chinois des télécommunications Huawei Technologies et son partenaire Semiconductor Manufacturing International Company (SMIC) s’étaient appuyés sur la technologie américaine pour produire des puces avancées en Chine l’année dernière.
Les même sources ont ajouté que la société SMIC, basée à Shanghai, avait utilisé des équipements de la société californienne Applied Materials Company et de Lam Research Corp. pour fabriquer des puces avancées de 7 nanomètres pour Huawei en 2023.
Bloomberg indique que la Chine ne peut toujours pas remplacer entièrement certains composants et équipements étrangers requis pour les produits modernes tels que les semi-conducteurs.
La Chine a fait de l’autosuffisance technologique une priorité nationale, et les efforts de Huawei pour moderniser la conception et la fabrication de puces au niveau national ont reçu le soutien de Pékin.
Les mesures chinoises interviennent dans un contexte d’escalade avec les États-Unis au sujet de l’île de Taiwan, alors que Pékin s’oppose à toute ingérence étrangère appelant à son indépendance. Taiwan est l’un des plus grands producteurs de chips au monde.
Bloomberg a rapporté que les ventes du plus grand fabricant de puces électroniques en Asie se sont élevées à l’équivalent de 12,6 milliards de dollars américains au cours des mois de janvier et février, alors que des informations indiquent qu’Apple, qui représentait environ 25 pour cent du volume d’affaires de l’entreprise, société taïwanaise l’année dernière, du mal à retrouver un élan pour les ventes d’iPhone en Chine.